Une expérience incroyable au Caire

“Ne traverse pas si tu n’as pas d’assurance vie !” C’est le conseil que m’a donné ma sœur avant que je ne parte au Caire et j’ai vite compris que ce n‘était pas une blague !

Dès mon arrivée, le chauffeur de taxi est sorti du parking pour prendre une rue à sens unique, à contre sens. Bravant la mort, les habitants traversent juste devant les voitures, de voie en voie, car il est impossible de traverser une route en une seule fois tant il y a de circulation ! En réalité, le marquage sur la route semble plutôt être là à titre décoratif. J’ai vu cinq rangées de voitures essayer de se frayer un chemin sur seulement deux voies !

Avec une circulation pareille, il est impossible d’estimer le temps d’un trajet au Caire. C’est l’heure de pointe à chaque heure et il y a des embouteillages partout. Depuis l’école, cela peut vous prendre 30 minutes ou 1h30 pour rejoindre les pyramides. Mieux vaut adopter la mentalité égyptienne et oublier les emplois du temps !

L’école emploie un guide très sympathique pour vous faire visiter les pyramides. Nous y sommes allés assez tôt le matin pour pouvoir profiter du panorama magnifique du pied des pyramides noyé dans la brume matinale, avec le Caire d’un côté et le désert de l’autre. Des armées de touristes sortent des bus, prennent les pyramides en photo et remontent dans le bus. Je vous conseille d’aller à l’arrière des pyramides, où vous serez protégé des touristes et du bruit. Dans un silence agréable, une vue magnifique sur le désert s’offrira à vous.

Pour se déplacer dans la ville, le moyen le plus simple est le taxi. Ils sont omniprésents et bon marché. Le personnel de l’école m’a très bien aiguillée sur le prix règlementaire des taxis et les indications que je devais leur donner. Lors de ma dernière soirée, j’ai pu prendre un taxi jusqu’au souk de Khân al-Khalili, dans le vieux Caire.

Le souk était très animé et grouillait de monde. Si vous souhaitez acheter des souvenirs, vous pouvez être sûr de ne pas repartir les mains vides ! Vous trouverez tout ce qu’il vous faut : pashmînâs, verreries, épices, herbes aromatiques, babioles de toutes sortes… Les marchands du souk ne manquent pas une seule occasion de faire des affaires et vous diront tout et n’importe quoi pour vous faire rentrer dans leur boutique. Attendez-vous à marchander si vous y allez !

Je ne comptais plus le nombre de fois où l’on me demandait « D’où tu viens ? ». À la fin, j’inventais même des pays pour m’amuser. Pour finir en beauté, je vais vous donner un de mes exemples préférés de marchandage :

_ Qu’est-ce que vous cherchez ?

_ Rien.

_ J’en ai plein ! Quel genre de rien voulez-vous ?

Miriam